concert passé

Lynne Arriale quartet avec Randy Brecker & George Mraz

Rouen, Hangar 23

20H30

27
Avr
2010

Déjà très appréciée depuis dix ans pour ses prestations en trio (une dizaine de CD), Lynne Arriale est passée à une autre dimension avec l’engagement du trompettiste Randy Brecker qui a là l’occasion d’exprimer toute sa sensibilité, son lyrisme et son originalité. De plus elle s’est assuré le concours du merveilleux contrebassiste George Mraz. Rappel : Jiri “George” Mraz a quitté sa Tchécoslovaquie natale lors de l’invasion soviétique. Son extraordinaire rigueur et la profondeur de sa sonorité l’ont fait engager, dès son arrivée aux Etats-Unis, par Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, puis par Stan Getz, Herbie Hancock, Joe Henderson, Tommy Flanagan etc … Avec Ron Carter, George Mraz est le contrebassiste de jazz qui a le plus enregistré. Quant à Anthony Pinciotti, c’est le batteur régulier de John Abercrombie.
Avec une telle équipe, Lynne Arriale a sorti au printemps dernier un CD-DVD, “Nuance” : En plus de ses propres compositions, des reprises dynamiques de Thelonious Monk, de Dizzy Gillespie ou, plus romantique, de Sting. Un des plus beaux disques de l’année 2009.
Énergie, sérénité, élégance et passion.

Photographies du concert
Vos impressions (5)
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vive le jazz Féminin ....c’ est bien l’avenir du MONDE…...!
MERCI a jazz a JAZZ ACTION super concert…...encore et encore .

tibo

Quelle super idée Lynne Arriale a eu d’adjoindre un accompagnateur a son trio et quel accompagnateur ! et quel trio !  dès les premières notes de trompette du frère aîné des Brecker nous savions que nous allions assister a quelque chose de grand, d’un bout a l’autre du concert il a occupé la scène. Derrière une apparence de simplicité due a la fluidité de son jeu il a alterné les chorus très inspirés aux accompagnements a la sonorité toute en retenue quelquefois en “fondant” les notes dans les harmonies du piano (surtout au buggle)
L’écrin de ce trompettiste sous estimé (le frère de) c’était ce trio parfait lynne Arryale, leader, faisant penser a un Kenny Barron au féminin, des beaux arrangement de standards alternant a des compositions quelquefois mielleuses (le “home” du rappel avait l’avant gardisme d’un BO de serie TV pour enfant) ; le grand Georges Mraz a la basse a la hauteur de sa réputation et last but not least le moins connu A Pinciotti parfait jusque dans l’ingrat exercice du solo ou il a montré toute son inventivité mélodique.
Une grande soirée Lynne Arryale est bien mieux dans cette formule que dans le difficile pianobassebatterie

vincent guilbert

Lynne est bien sympathique. Son personnage et son jeu sont tout en finesse, son swing est irréprochable (je n’en dirais pas autant du très décevant Randy Brecker dont l’apport ne me paraît pas du tout déterminant…) Son inspiration se limite néanmoins à de gentilles mélodies et des standards quelque peu “bateau” (on est très loin de Kenny Baron…) Bref, on friserait l’insipide s’il n’y avait cette fantastique section rythmique : Georges Mraz, une révélation (rarement entendu une contrebasse chanter et swinguer comme cela) et ce batteur quasi-inconnu, Anthony Pinciotti, qui mérite d’urgence de ne pas le rester.

François Cassard

Une fois de plus une soirée de qualité par une sélection avisée de l’équipe de Rouen
Amitiés à Michel Jules
Marc lemarchand Lyc. Corn. & Voll& bol

Marc Lemarchand

Très beau concert, Lynne Arriale sait s’entourer de musiciens exceptionnels. Randy rendit le concert grandit, jouant sans jamais forcer son talent, comme dans un club, en s’amusant, avec un son et un phrasé magnifiques. Quant au maître George Mraz, il m’rase pas, rien à dire, c’est du pur, c’est aussi 50 ans de l’histoire du jazz devant nous ! Anthony entona en tonnant soutenant sur des toms des tonnes de belles rythmiques. Lynne s’aligna.

cyclobasse

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