concert passé

Roberto Fonseca quintet

Rouen, Hangar 23

20H30

29
Mai
2010

“À Cuba, le tambour situe précisément la couleur de la musique”. Passionné par les percussions depuis son enfance, Roberto Fonseca – qui s’est fait connaître aux côtés du chanteur Ibrahim Ferrer – est d’abord un compositeur. “Ma mère était danseuse dans le ballet Tropicana et me faisait écouter toutes sortes de musiques : boleros, trova, classique. Et surtout, elle chantait tout le temps, elle m’a imprégné de son sens mélodique”. Inspiré par la tradition cubaine évidemment, mais pas seulement : la musique brésilienne, la musique klezmer, la musique africaine, la musique européenne romantique, la musique de la Nouvelle Orleans sont présentes dans son dernier CD Akokan (qui veut dire “cœur” en yoruba) réalisé avec les musiciens qui l’accompagnent depuis plus de dix ans. Et il est aussi un sacré pianiste qui, jusque dans un même morceau, combine admirablement un toucher d’une émouvante sensibilité avec des mélodies aux rythmes latins et africains qui font vibrer.
Virtuosité et émotion, tristesse et joie de vivre, c’est la musique de Roberto Fonseca.

Musiciens
Roberto Fonseca quintet

Javier Zalba (saxophone alto, flûte, clarinette), Roberto Fonseca (piano, voix), Omar González (contrebasse), Ramsés Rodriguez (batterie), Hierrezuelo Balart (percussions).

Photographies du concert
Vos impressions (7)
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Un merveilleux moment !!!  quelle énergie, quelle joie de vivre.
“Lo que me hace vivir” tous les matins et la vie nous semble plus belle !!
A bientôt.

C° Rouen

Avec une « musique très chantante » (l’approche vocale de Roberto FONSECA rejoint celle d’un Daniel MILLE) « entre jazz et musique afro-cubaine », RF a littéralement soulevé le public du Hangar 23. Sans trop abuser des plans et gimmicks du style (« je veux sonner cubain »), dont il s’échappe toujours à temps, RF mêle avec bonheur énergie et mélodie. Ses accompagnateurs furent à hauteur du sujet, particulièrement les rythmiciens. Seule critique : le son du souffleur, aigrelet et souvent faiblard. Très probablement un regrettable problème de sonorisation (car la diffusion la veille de leur concert sur France Musique en direct de Massy ne présentait pas ce défaut).

jean-michel Bergue

GRANDIOSE…RENVERSANT…SUBLIME

De l’énergie, de la dynamique, vous pouvez danser…non, faites pas les cons y’ a pas la place…mais pas seulement cette pêche: la MELODIE !
Un CUBAIN MOZARTIEN ! Des mélodies qui chantent enchantent et séduisent.
Et la CLARINETTE ! Quel régal! On n’entend plus , hormis dans sa version basse, ce son chaleureux!

Enfin le cubain, l’afro-cubain l’africain, ce n’est pas que de la musique à danser.

Cette musique avait été quelque part galvaudée, par certains; musique cubaine abaissée à la musique de foire;rien de tel avec Roberto FONSECA

GOUDIÉ NICOLAS

Fabuleux concert plein d’energie que celui de Samedi.Artiste(s) genereux sur scene et après. Que du bonheur !! Merci au ROuen jazz de cette programmation et de ces moments intenses partagés !Pour anecdote: un client de la libraire de 16ans, que j’ai rencontré au Hangar 23 le soir du concert et qui n’etait jamais venu pour du Jazz, m’a dit:“Si c’est çà le jazz, je vais revenir souvent !”.Le cri venait du coeur et la musique de FOnseca egalement !

LE REVE DE L'ESCALIER

trés beau concert avec un mélodiste hors pair.Quelque chose de Créole love call de Ellington.

simonin j l

Merci à RJA d’avoir programmé Roberto FONSECA une seconde fois : un concert tout en sensibilité et en chaleur ! Quelle ambiance, quel bonheur de partager avec les musiciens l’amour d’une musique aussi vibrante, aussi rythmée et parfois aussi sensuelle….On devrait tous avoir “AKOKAN” dans sa pile de CD.

Claudine P

Qu’ajouter a ce concert d’eloge, effectivement magnifique prestation de Roberto Fonseca,  plus “jazz” que l’an passé, ses impros rendent son ecoute en live plus excitante qu’en studio!
Enfin étant placé en haut de la salle j’ai pu savouré sans doute mieux que Mr Bergue, désolé pour lui, le son de Javier Zalba qui a l’alto se montre un digne suiveur de Paquito d’Rivera quand on dit ça on a tout dit

vincent guilbert

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