concert passé

Stéphane Belmondo invite Glenn Ferris

Rouen, Hangar 23

20H30

13
Mai
2014

Trompettiste à la sonorité située quelque part entre Chet Baker et Freddie Hubbard, Stéphane Belmondo s’est aussi peu à peu imposé comme un de ceux qui abolissent les frontières : successivement avec Dee Dee Bridgewater, avec l’orchestre “Hymne au soleil” de son frère Lionel mêlant musique classique et jazz, avec “Wonderland”, son hommage à Stevie Wonder. En mettant cette fois Donny Hathaway au cœur de son projet, Stéphane Belmondo n’a pas seulement voulu rendre hommage à l’un de ses chanteurs favoris ; Donny Hathaway était un musicien “total” qui composait, écrivait, arrangeait et interprétait ses chansons, qui voyait des correspondances entre la musique de Ravel et celle de Coltrane et qui était allé chercher conseil auprès du saxophoniste Yusef Lateef. Toutes choses parlant évidemment à Stéphane Belmondo qui s’est entouré de ses vieux complices Kirk Lightsey, Thomas Bramerie et du batteur cubain résidant à Paris, Lukmil Perez Herrera, rencontré chez Jacky Terrasson.
Le jazz vibre là au frisson de la soul.

Invité spécial : Glenn Ferris, le grand trombone qui, aux États Unis, a joué avec Don Ellis, Frank Zappa, Stevie Wonder, etc… avant de venir s’installer en France où il a apporté sa superbe sonorité à Henri Texier, à Aldo Romano, à Michel Petrucciani, etc ...

Stéphane Belmondo invite Glenn Ferris
Musiciens
Stéphane Belmondo

Stéphane Belmondo (trompette, bugle), Kirk Lightsey (piano), Thomas Bramerie (contrebasse), Lukmil Perez Herrera (batterie), + Glenn Ferris (trombone).

Photographies du concert
Vos impressions (2)
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Le Professeur Tournesol du trombone et son instrument conçu et rafistolé par le Maître nous a fait passer une merveilleuse soirée. C’est vraiment un des, sinon le, meilleur(s) tromboniste(s) actuel(s), tant par sa sonorité que par son inspiration (Lament fut le moment sublime du concert, précédant une version de never let me go de Belmondo, pas mal non plus, qu’accompagna l’ombre tutélaire de Freddie Hubbard. Dans un répertoire de choix, les deux souffleurs furent solidement soutenus par un toujours talentueux Kirk Lightsey percussif et entraînant. Le jeu ferme de Thomas Bramerie fut bien mis en valeur par une très bonne sonorisation. La saison se termine fort bien pour RJA. Grand merci à elle.

Jean-Mi

Très beau concert. Une palme d’or pour le pianiste et la rythmique.
Merci à RJA pour cette belle année de jazz.
À l’année prochaine.

Pascal Lissot

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