concert passé

Butler, Bernstein & The Hot 9

Rouen, Le 106

20H30

13
Oct
2014

Quand la tradition de La Nouvelle Orleans rencontre la fine fleur de l’avant garde new yorkaise, ça fait des étincelles !
Aveugle de naissance, Henry Butler, pianiste et chanteur de La Nouvelle-Orléans, raconte des histoires dans la lignée de Professor Longhair. Lorsque, après l’ouragan Katrina, il a décidé d’aller s’installer à New York, cela a tout de suite accroché avec le trompettiste Steven Bernstein, fondateur de Sex Mob, collaborateur de John Zorn et ex-directeur musical des Lounge Lizards. Autour du piano de Butler, Bernstein a monté un orchestre du feu de Dieu dénommé “The Hot 9” (clin d’oeil à Louis Armstrong). Ensemble, ils reprennent du Fats Waller, du Jelly Roll Morton dans l’esprit festif qui est aux sources du jazz. Résultat éminemment dansant et carrément jubilatoire.

«Une des bonnes surprises de l’année 2014» Vincent Bessières (Jazznews)
«Un coup de maître» Alex Dutilh (Open Jazz/France Musique)

À propos d’Henry Butler, voici ce que dit Dr John : “Il joue du piano comme Art Tatum, mais quand il se met à chanter, ça ressemble à Paul Robeson. Un mec visionnaire, la fierté de la Nouvelle-Orléans.”

L’orchestre “Butler, Bernstein & The Hot 9” ne jouera que dans 4 villes en France :
Paris (Duc des Lombards) : 9, 10, 11 octobre
Rouen (Le 106) : 13 octobre
Clermont-Ferrand (Festival “Jazz en tête”) : 14 octobre
Nancy (Festival “Nancy Jazz Pulsations”) : 15 octobre

Butler, Bernstein & The Hot 9
Musiciens
Butler, Bernstein & The Hot 9

Henry Butler (piano, chant), Steven Bernstein (trompette, trompette à coulisse, cor alto), Curtis Fowlkes (trombone), Charlie Burnham (violon), Doug Wieselman (clarinettes, saxophone ténor), Peter Apfelbaum (saxophones ténor & soprano), Eric Lawrence (saxophones baryton & soprano), Matt Munisteri (guitare), Luques Curtis (contrebasse), Donald Edwards (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (6)
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Super ce concert pour la rentrée
Encore un très bon moment de jazz

Michot jany

J’ai eu la chance de voir cet orchestre au Jazz Fest de la Nouvelle-Orléans en mai dernier et je conseille vraiment à tous d’aller le voir. “Jubilatoire” est vraiment le mot ; ou, pour re^prendre une expression galvaudée mais parfaitement justifiée ici : l’alliance en musique de la tradition et de la modernité !

Gilbert Bria

Très bon concert proposé par RJA ce lundi. “Jubilatoire”, pour reprendre le terme de Gilbert qui colle on ne peut mieux à ce que j’ai ressenti. J’ai passé un très bon moment. L’esprit de la Nouvelle-Orléans passé à la moulinette New-Yorkaise… Iko !

Fred/

Incroyable mariage sous la houlette de Steve Bernstein en arrangeur de ce band, l’esprit de la nouvelle Orléans est bien là mais les ingrédients y sont d’une richesse inouïe et d’une modernité qui brise les codes. Henri Butler se révèle être un pianiste percussif, précis, virtuose mais surtout d’une inventivité rarement vue et entendue dans ce type de band, faisant rythmer des gammes complexes puisées dans des registres du classique à la musique contemporaine mais avec une jubilation a danser. Les arrangements rigoureux , dirigés au scalpel par Steve Bernstein donnent malgré cela une vraie respiration et un sentiment de liberté a cette musique qui donne en permanence, envie de bouger un sourire accroché aux oreilles. Si en plus on évoque le bonheur de jouer communicatif que tous les membres de ce band ont partagés avec le public, on conclura que le seul regret est que beaucoup ont raté sans doute un des grands événements musicaux de l’année.

vincent guilbert

Du post New Orleans revisité par des musiciens de talent qui réussissent à former un groupe tout en créant une couleur musicale chaleureuse et douce, cela donne un moment de paix et de bonheur sans fanfaronnade ni exhibitionnisme. Le New orleans était là, dans toute son éclatante modernité, lundi soir dernier à Rouen. La boucle était bouclé, le cercle parfait façonné avec chaleur et souffle.
Séquence émotion: j’ai cru voir Ray Charles comme je l’avais découvert à Cahors pour une soirée dans un Hôtel 18° siècle de la vieille ville. Chacun ses grands moments !

jacques Guillou

le bonheur
merci pour ce( GRAND) moment LE JAZZ DANS SA SPLENDEUR.

JP FERAY

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