concert passé

Cameron Graves Trio

Rouen, Le 106

20H30

10
Avr
2018

En 2015, «The Epic», le premier (triple) album du saxophoniste Kamasi Washington, a secoué la planète jazz. Ce qui a ouvert la voie à une nouvelle génération de musiciens dont ce pianiste et compositeur : Cameron Graves, qui tient aussi les claviers du groupe de Stanley Clarke depuis deux ans. Dans le sillage de «The Epic», Cameron Graves vient de publier chez Mack Avenue «Planetary Prince», son premier opus qui s’inscrit dans ce jazz californien actuel ultra-énergique qui a grandi dans l’entourage de grands aînés, comme le batteur Billy Higgins.
Citons Kamasi Washington : «Cameron Graves est un génie de la musique. Son approche innovante du piano est absolument unique. Son nouvel album “Planetary Prince” offre une combinaison formidable de jazz modal, musique classique romantique et death metal mathématique. Un style tellement cool qu’il mérite son propre genre !»

Cameron Graves Trio
Musiciens
Cameron Graves Trio

Cameron Graves (piano), Max Gerl (basse), Mike Mitchell (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (3)
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Le concert le plus speed de l’année ! Même si l’ensemble pouvait semblait un peu uniforme, il était difficile de résister au maxi groove que dégageait le trio. Merci à RJA de nous faire découvrir (et apprécier) le jazz d’aujourd’hui (et sans doute de demain !).

jean-mi

Chiant aucune écoute entre les musiciens un batteur hyperactif qui m’a cassé les oreilles merci pour les bouchons d’oreille

Closet

Un début de concert déstabilisant de ce trio, le piano couvert par un batteur « acrobatique » omniprésent mais oh combien impressionnant de dextérité et de précision, explorant à l’extrême les rythmes binaires. Le jeu de Cameron Graves qui ne demande qu’a être découvert finit vite par s’imposer. Entre ses biceps tatoués un blouson arbore sur son dos un « revolt », sans doute une façon d’exprimer son envie de faire entendre autre chose, une « new thing » comme le jazz nous en sert heureusement régulièrement et qui fait évoluer les esprits (de certains) car le pianiste est inspiré et virtuose, de block chords en arpèges nerveux nourris d’une culture classique, son jeu est coloré et dégage une belle énergie et on adhère vite à ce duo (le bassiste restant un peu en retrait) qui bouscule le vieux dogme du trio Piano basse batterie, quelque chose de nouveau se passe.
Mais n’ont-ils pas été nombreux à siffler Coltrane aux côtés de Miles Davis dans les 60’s faute de comprendre que les choses évoluaient ?
Merci aux Chabaka Hutschins, Kamazi Washington, Cameron Graves ... de nous pousser en avant dans le XXI ème siècle et RJA pour nous le faire partager.

Vince Guilbert

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